jeudi 31 janvier 2008

Le Gallopin


Le Gallopin - Derrière le palais Brognard


Monsieur aime les beaux endroits : Bofinger, Laperouse, aujourd’hui le merveilleux Gallopin : Victorien, tout acajou et cuivre ; et bien plus encore, leur redonner le lustre d’antan, les honorer comme il se doit par bons plats, bonnes manières et belle clientèle interposés.

Monsieur, c’est Alexandre, de son nom, imposé en moins de trois décennies à l’univers de la brasserie parisienne portée à son plus haut niveau.

Le Gallopin, c’est d’abord une mesure pour ceux qui veulent que la fête dure, 20 cl au lieu de 25 – chi va piano, va sano !
– Telle est la devise de ce nouvel empereur des tables parisiennes qui, loin de l’esbroufe et des faux semblants, vous sert une cuisine véritable et chatoyante tel ce homard entouré de sa suite de mer, cette crêpe flambée façon Alexandre qui frissonne d’aise dans la jolie poêle en cuivre, et se donne en spectacle avant d’envahir votre palais désormais sans défense.

Alexandre le Grand fut emporté par son fougueux destin aux portes de Babylone, il avait 33 ans. Monsieur Alexandre songea quant à lui à faire un fils, aussi sage que lui. Nous leur souhaitons de fêter ensemble dès 2026 les 150 ans du premier bar anglo-américain de Paris, de la première brasserie ambassadrice du chic français.

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